Porteur d’espoir, douleur d’avoir
La tête dans son coeur qui ne bat plus
Planant avec ailes qui ne battent plus
Sans coeur, qui moi ? En ais-je déjà eut ?
Porteur d’espoir, malheur de croire

A croire, à boire, paroles des autres
Les rumeurs font loi, elles proviennent d’apôtres
L’approximation, sa diffamation
Sans quoi l’automate croit se rendre coupable
Du crime qui l’rend aux yeux de tous affable

Passable, inacceptable,
Parler sans rien dire
Briser sans prévenir
R’gardez “son” martyr
Que dis-je, c’est pire !

C’est s’faire sucer par un violeur de vampire
Cracher à la gueule, askip t’aimes pas rugir ?
Enchaînes moi, calmes-moi, frappes, renies moi
Mais surtout dis-moi
‘Cuse

Est-ce a ou ex ‘cuse ?
Est-ce ex ou ac ‘cuse ?


Puis-je créer l’ouverture, passer l’amertume à l’armature
Blindé, façonné, expertisé, biaisé
Loin du concept de mensonge et réalité
Vérité, mais j’en suis sûr que tu mens pas
Tu attaques, par coups bas,
Et j’espère pour toi

Qu’Légitime prends dans ses bras
Accepte sans requête, l’personnes sans émoi
Vous et moi, toi et moi
Parlez-moi, ou tout du moins taisez moi
Tes exploits, tes courages, tu aboies

Mais j’crois bien qu’c’est la haine qu’tu renvoies
Une tristesse profonde et dure que tu m’envoies
Que j’entends, que j’veux entendre
Je ne renie pas, au contraire crois moi
J’entends bien plus qu’une voix
Celle-ci elle ne chante pas d’ode à la joie
Innée ou apprise
Peu importe, elle côtoie une zone grise
Et je brûle par la flamme que tu attise
Et je m’en …

Est-ce …
Est-ce a ou ex ‘cuse ?
Est-ce ex ou a ‘cuse ?


Et je m’adresse à toi, moi, nous, vous
Agresseur de victime et victime d’être agresseur
Incapable de le reconnaître
Et croire naître comme incapable
On devrait se débattre pour ne plus battre
Et se battre pour ne plus abattre

Lutter, lutter pour ne plus se croire binaire
Prier pour que l’on soit encore digne de rester sur Terre
Ecouter, respecter l’Continuum de violence
Et arrêter de se croire comme cracheur de semence


Y’a-t-il vraiment un adversaire ?
Si, moi, je me déteste
A croire changer et faire changer
A hurler à m’en bousiller le gosier
Plus d’effort de rime qui m’anime
J’interprète ma haine et l’profond dégoût
D’une fragile humanité qui s’abime

Je ne sais plus si je dois m’excuser de ne pas m’être accusé
Ou de m’accuser de ne pas m’être excusé
Alors que toi et moi se confondent, peu m’importe

Je continue à penser, flechir, réfléchir
Meurtrir ou croire amoindrir
Comme si j’étais exempt de faute
Ou un exemple à suivre ?
Porteur d’espoir, quelle bonne blague
Je suis capable et coupable du crime qui m’rend aux yeux de tous affable, inacceptable

Laissons tomber notre mascu hégémonique, toxique, typique
Pourrie à la moelle, putride à souhait
Nous rendant geôlier et prisonnier
Bouffeur affamé et bouffé mal famé
Esclavagiste forcé et esclave ignoré

Cessons de profiter de ce qui défends
Décrédibilise, déresponsabilise
Nous sommes des satanés agresseur malgré nous
Mais à ceux qui ne le reconnaissent pas, que dire ?
Doivent-il accuser le système ou s’excuser d’en faire partie ?

Il est ptet question d’une somme d’individus
Ou d’individus au sommet
Mais c’est à croire
Qu’une psychohistoire
Dénote, dénonce, dépeint une tendance
A laquelle on ne peut que

‘CUSE !

J’espère n’avoir pas été trop flou
En tant que messager
Sommes nous indigne et incapable de changement ?
Pour essayer, il serait quand même enfin temps.